Les Voix du Mississippi – William Ferris
Au début des années 1960, le folkloriste William Ferris décide de sillonner les villes et les campagnes du Mississippi afin d’enregistrer le blues de sa région natale. Équipé d’un magnétophone, d’un appareil photo et d’une caméra, il parcourt les églises, les fermes cotonnières, les prisons et les clubs du delta. Il collecte ainsi, durant deux décennies, des heures de musique et les témoignages de la communauté noire, dans une Amérique encore ségrégationniste.
Les Voix du Mississippi, livre-disque composé de 336 pages illustrées, d’un CD de 22 titres et d’un DVD de 6 films documentaires, présenté par Bertrand Tavernier, rassemble les entretiens, la musique et les images collectés par William Ferris au cours de ces rencontres.
William Ferris © Papa Guédé, 2013
Édition originale : Give My Poor Heart Ease: Voices of the Mississippi Blues, University of North Carolina Press, 2009.
Format : 20,5 x 24 cm
Pagination : 336 pages
Relié sous toile + 1 CD + 1 DVD
Deep Blues – Robert Palmer
A Musical and Cultural History, from the Mississippi Delta to Chicago’s South Side to the World.
Le Blues est la pierre angulaire de la musique populaire américaine, le berceau du rock’n’roll. Au travers de ses aspects culturels et sociaux, Robert Palmer retrace l’odyssée du Blues depuis ses origines rurales, en passant par les bars fumants du South Side de Chicago, jusqu’à sa popularité internationale, sa reconnaissance et son influence.
Penguin Books | Jul 29, 1982 | 320 Pages
The Land Where The Blues Began – Alan Lomax
(Le Pays Où Naquis Le Blues)
En pleine Dépression et New Deal, Alan Lomax et son père John sont missionnés par la Bibliothèque du Congrès de Washington pour enregistrer le folklore du Sud des états-Unis. Ils transforment l’arrière de leur voiture afin d’y loger un matériel primitif de gravure de cylindres, et s’arrêtent dans les rues, les bouges, les exploitations agricoles, les prisons et les églises. Ces innombrables collectages ont été l’occasion de rencontres et de réflexions, qui sont rassemblées dans ces mémoires, véritable panorama des relations sociales et raciales dans le Sud des années 1940 et 1950, où un Blanc ne pouvait être «l’ami des nègres».
Issu de la petite bourgeoisie texane, Alan Lomax doit jongler avec les lois raciales, écrites ou usuelles, face à la ségrégation à double tranchant : interpellé par la police pour être entré dans le ghetto noir ou sur des terres sans autorisation, il provoque en même temps l’incrédulité des descendants d’esclaves devant l’intérêt qu’il porte à leur musique.
Lomax rapporte les aventures picaresques de ceux qui jouent et chantent cette «musique du Diable» (pour le blues) ou «de Dieu» (pour les spirituals et le gospel). Leadbelly, Son House, Muddy Waters et des dizaines d’autres musiciens s’assoient devant ses micros. Dès les années 1950, grâce à ses enregistrements, le blues est au centre d’influence de la musique populaire occidentale : Elvis Presley mélange la country des «petits-Blancs» avec le rythme syncopé du rythm’n’blues ; Bob Dylan s’inscrit dans la tradition des folklores nord-américains ; plus tard les Rolling Stones reprennent nombre de morceaux de leurs aînés bluesmen ; jusqu’à nos jours, avec la soul, le funk et le rap, ou encore le succès planétaire de Moby recyclant les standards du blues (Play, 1999).
L’AUTEUR : Initié par son père John, l’ethnomusicologue Alan Lomax (1915-2002), également homme de radio, producteur de disques, chanteur et guitariste, a réalisé une extraordinaire oeuvre de collectage de musique folklorique traditionnelle. Après avoir parcouru les états du Sud des états-Unis lors de plusieurs campagnes entre 1933 et 1947, il se consacre à partir des années 1950 aux folklores européens — c’est la période de la Chasse aux sorcières, et Lomax est blacklisté.
LE TRADUCTEUR : Jacques Vassal est un spécialiste de la musique populaire et du folklore anglo-saxon et français. Collaborateur de Rock’n’Folk dans les années soixante-dix, il a été directeur de collection chez Albin Michel. Traducteur de Woody Guthrie (En route pour la gloire) ou de la biographie de Bob Dylan par Robert Shelton (Albin Michel, 2000), il est également auteur de plusieurs ouvrages, dont Folksong (1984, 4e édition) et Brassens, homme libre (Le Cherche-Midi, 2011).
Première édition : The New Press, New York, 1993
Traduction de l’anglais (États-Unis) : Jacques Vassal
Couverture réalisée par Pascal Comelade
Format :17 cm x 22 cm + rabats
Pagination : 672 pages + deux cahiers photo de 16 pages
Date de parution : 15 Octobre 2012
Mississippi Hill Country Blues 1967 – George Mitchell
Interview de George Mitchell pour Blues-Rules.com
Ce recueil de photographies relate le premier voyage de George Mitchell dans les clines du nord du Mississippi durant l’été 67.
Ce fut pour lui l’occasion de rencontrer et d’enregistrer pour la première fois des artistes tels que R.L. Burnside, Jessie Mae Hemphill et Othar Turner.
On peut maintenant découvrir les enregistrements de ce périples sous une collection pare chez Fat Possum Records.
176 pages (approx.), 8 x 10 inches, approximately 100 b&w photographs
Darker Blues – David Raccuglia
Un superbe objet que cet ouvrage présentant les biographies des premiers bluesmen que le label Fat Possum Records aura enregistrés.
Ce livre est servi avec 2 CDs et une bande-dessinée.
Hardcover: 104 pages
Publisher: Fat Possum Records (February 1, 2003)
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